Les processus favorables à l’apprentissage organisationnel
Quand on parle d’apprentissage, on pense avant tout à une démarche personnelle et individuelle. Or, pour que les connaissances puissent perdurer au-delà des personnes impliquées dans leur production, elles doivent être intégrées dans le processus d’apprentissage de l’organisation. Mais comment créer une dynamique d’apprentissage collective ? Et sur quels leviers s’appuyer pour devenir une organisation apprenante ?
Une organisation devient apprenante lorsque l’apprentissage organisationnel est recherché, pensé et inclut dans ses pratiques (dans ses processus de prise de décision, ses modes de management, etc.). Pour cela, les organisations de solidarité doivent impliquer l’ensemble des parties-prenantes dans la production collective de connaissances, qu’il s’agisse des salarié-e-s en poste, des bénévoles, des partenaires locaux, nationaux et/ou internationaux.
Les incertitudes financières, une rotation élevée du personnel, une centralisation forte de la décision, etc. peuvent être des freins à l’apprentissage organisationnel.
Les organisations de solidarité internationale, avec leurs flux d’informations, la diversité de leurs actions, leurs nombreux espaces d’échanges, doivent particulièrement composer avec ces freins pour encourager l’apprentissage.
Voici quelques aspects sur lesquels vous êtes, peut être, en train de travailler pour favoriser l’apprentissage organisationnel :
- L’auto-apprentissage
- L’apprentissage en équipe
- La fidélisation du personnel
- Les outils de stockage et de partage de l’information
- L’intégration des nouveaux collaborateurs
- La décentralisation de la décision
- Autre chose !
Mais pourquoi avez-vous choisi ces priorités ? Quelles actions concrètes menez-vous ? Quels succès ou défis rencontrez-vous ? Quelles sont vos prochaines étapes ? Et surtout, où en est votre organisation sur ces questions ?
Si vous souhaitez favoriser l’apprentissage organisationnel mais ne savez pas sur quel aspect travailler en priorité (auto-apprentissage, travail en équipe, intégration des nouvelles recrues, etc.), ces deux fiches pratiques peuvent vous éclairer et vous donner des pistes pour agir.
La première, propose de définir le terme d’apprentissage organisationnel et en quoi il peut être vu comme le volet processuel de la gouvernance des connaissances.
La seconde fiche quant à elle envisage des pistes opérationnelles pour favoriser l’apprentissage organisationnel en interrogeant par exemple le rôle des ressources humaines ou encore en explorant les spécificités d’une organisation militante où la place du bénévolat est importante.
