Ecologie et pouvoir d’agir – Écoféminisme et pouvoir des peuples
Dans son article ‘Écoféminisme et pouvoir des peuples : Intersection entre les propositions à Barcelone, Espagne’, Blanca Bayas Fernandez nous parle d’écoféminismes, et aborde la question de comment les sensibilisation, l’organisation et la mobilisation populaires recoupent les principes et les idées des écoféminismes.
« Ma contribution porte sur la manière dont la sensibilisation, l’organisation et la mobilisation populaires recoupent les principes et les idées des écoféminismes.
Il existe une diversité d’écoféminismes mais, en synthèse, ils défendent tous la reproduction de toute vie, d’une manière digne, avec bien-être et suffisance, et dans l’équilibre et la résilience de l’écosystème dans son ensemble. D’autre part, ils s’opposent aux modèles biocides et aux structures hostiles à cette reproduction sociale et écologique.
L’écoféminisme auquel nous nous référons à l’Observatorio de la Deuda en la Globalización (ODG) a une approche considérée comme constructiviste et matérialiste. Il croise tour à tour les idées de l’économie féministe et de l ’économie écologique.
L’économie féministe souligne comment le modèle social et économique actuel (capitalisme hétéropatriarcal) dépend du temps et du travail que la plupart des femmes effectuent dans le domaine des soins et empiète sur leur bien-être. Du point de vue de l’économie écologique, il dénonce la manière dont ce même modèle applique une logique extractiviste similaire aux ressources naturelles, qui sont exploitées au profit du capital sans tenir compte des limites de leur régénération naturelle et de leur soutenabilité. »
-Blanca Bayas Fernandez
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