Etude de l’impact économique de la formation et de l’insertion professionnelle agricole dans les collèges agricoles Fekama à Madagascar
- Madagascar
Sur quoi porte cette étude ?
Cette étude porte sur l’accompagnement du FERT à un projet de formation et d’insertion professionnelle de la Fifata en milieu rural à Madagascar. Ce projet comprend la création de 5 collèges ruraux et répond à 3 objectifs : former la relève des exploitant-e-s, former la relève des leaders paysans et contribuer aux politiques publiques en matière de formation et d’insertion professionnelle.
Les enjeux de cette étude sont multiples. Elle évalue tout d’abord la pérennité du dispositif de formation développé, mais aussi de ses financements. Pour y parvenir, l’étude analyse l’impact économique, en détaillant précisément les points d’impact du projet. En parallèle elle doit aussi utiliser (ou construire) les outils pouvant produire régulièrement les données permettant d’argumenter le dispositif de formation dans une perspective stratégique à horizon 2024.
Ainsi, après avoir présenté le dispositif de formation-insertion Fekama, cette étude identifie la mesure des coûts et des impacts du dispositif formation-insertion, et notamment les effets et impacts sur le territoire, le milieu professionnel et les familles. Enfin, l’étude aborde une dimension prospective qui s’inscrit dans la démarche stratégique engagée. Cette partie, qui rappelle les enjeux du dispositif et fournit des recommandations, offre aussi des pistes de réflexion pour structurer la suite du projet.
En quoi cette étude peut vous intéresser ?
L’un des points d’attention de cette étude d’effets et d’impacts est la méthodologie employée en deux principaux volets pour répondre aux objectifs de l’évaluation. En effet, la mesure de l’impact économique du dispositif de formation-insertion est permise par une approche innovante, l’économie de la formation. Cette méthodologie part du postulat que mesurer l’impact économique d’une formation, c’est mesurer les richesses économiques supplémentaires créées ici par la formation puis l’insertion des jeunes agriculteurs-trices. Ainsi, le retour sur investissement se mesure par la durée nécessaire à une production de richesses équivalente au coût global de la formation-insertion d’un jeune ou du dispositif. La production de richesse est effective dès lors qu’un individu met en pratique les compétences acquises au cours de sa formation. A partir de cela, on a pu déterminer la durée pour obtenir un retour sur investissement qui s’avère rentable. Dans la perspective stratégique de 2024, la méthodologie de l’économie de la formation permet de justifier l’investissement de moyens dans le projet et de le reconduire, et enfin de pérenniser le dispositif.
Par ailleurs, le second volet de la méthodologie de l’économie de la formation, plus qualitatif, permet de prendre en considération les ressources moins visibles que la formation a créé. L’étude fait état d’une amélioration des compétences individuelles face à une situation d’urgence (ex. aléa climatique), et des capacités à systématiser le suivi de gestion ou encore développer le tissu syndical rural avec la création d’organisations paysannes.
Cette méthodologie a permis de mettre en relief l’appui technique et organisationnel fourni par le FERT dans ce projet de formation – insertion professionnelle rurale. La mobilisation de l’économie de la formation semble d’autant plus pertinente pour un projet dont les retombées économiques sont estimables à plus long terme.
Livrables définitifs
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