Actualité
24 Nov 2025

Quand l’intelligence artificielle (IA) s’invite dans la gouvernance des connaissances

Un groupe d'adultes assis autour d'une table de travail, parle et échange entre elles et eux

La communauté de pratique Gouvernance des connaissances revient en force avec un nouveau cycle de rencontres qui s’est ouvert mardi 4 novembre par une table ronde autour de la place et du rôle de l’IA dans la production de connaissances.

L’intelligence artificielle ouvre de nouvelles possibilités dans le croisement, dans l’accès, et dans l’analyse des informations issues du terrain. Elle peut aider les équipes à accéder plus rapidement aux informations, et intégrer plus facilement les données dites « secondaires », autrement dit jouer un rôle important dans la structuration des connaissances. Mais l’usage de l’IA s’accompagne aussi de risques et de déséquilibres à travailler collectivement.

Pour approfondir ces questions, nous avons eu le plaisir d’accueillir Eglantine Germain, fondatrice d’ICARE Conseil et facilitatrice d’IA générative éthique, qui nous a présenté les usages émergents des technologies au service du développement. Puis Salvador Kabore, responsable architecture applicative et digitalisation au GRET et Christophe Rodier, chargé de gestion de l’information et collecte de données sur mobile à CartONG ont partagé leur expérience autour de leurs usages de l’IA, leur stratégie pour comprendre les utilisations qu’en font leurs équipes mais aussi les défis et les inconvénients que ces premiers usages posent à leurs organisations respectives.

Vous avez été une soixantaine à découvrir différents cas d’usage et pratiques collectives : qu’ils s’agissent de l’application de Réception des Ouvrages Sanitaires (AROS) pour le GRET, ou de pratiques inspirantes pour porter collectivement ces enjeux autour de l’IA en interne via le Green Day ou le mois de l’IA expérimentés par CartONG.

Ce qui est ressorti de ces échanges c’est que l’utilisation de l’IA générative vient questionner la capacité d’une organisation à gouverner les connaissances produites et les données utilisées. En ce sens, Christophe Rodier a prôné la transparence d’utilisation, notamment vis-à-vis des partenaires terrain, afin de « favoriser l’appropriation et la collaboration, renforcer la confiance et la légitimité, prévenir les risques éthiques et améliorer ainsi la qualité des décisions ».

Vous pouvez retrouver le contenu de ces échanges sur notre chaîne Youtube :

Le sujet vous intéresse ? Nous vous invitons à poursuivre ce nouveau cycle de la communauté de pratique gouvernance des connaissances avec une rencontre d’échange de pratiques sous le signe du co-développement, jeudi 5 février à 14h30.