Faire progresser la connaissance et favoriser la concertation sur un sujet novateur ou stratégique du développement, entre plusieurs acteurs et actrices partageant une thématique ou un pays ou un territoire d’intervention commun

L’étude collective, qu’est-ce que c’est et à
quoi ça sert ?

L’étude collective vise à favoriser la concertation et faire progresser la connaissance des acteurs et actrices de la coopération décentralisée et de la solidarité internationale sur un sujet novateur ou stratégique.

Sa particularité est qu’elle est menée par plusieurs acteurs et actrices qui partagent une thématique, un pays ou un territoire d’intervention commun.

L’étude collective comporte une dimension de bénéfice collectif, renforcée, c’est-à-dire qu’elle est utile au plus grand nombre possible de membres du F3E et au-delà.

Aussi, le F3E propose à ses membres un accompagnement méthodologique et éventuellement un cofinancement permettant de mobiliser une expertise externe (consultant-e-s) pour réaliser une étude collective.

L’étude collective fait nécessairement intervenir plusieurs structures qui s’unissent pour mener cette étude avec l’appui d’un-e consultant-e.

A noter que ces études collectives sont différentes des études amont et collectives lancées par ailleurs par le F3E en 2023, qui ont des lignes directrices, des règles de cofinancement et des modalités d’instruction spécifiques.

Quelles sont les caractéristiques d’une étude collective ?

L’étude collective bénéficie d’un cadre méthodologique relativement souple, qui lui permet de mobiliser plusieurs types d’étude et leurs méthodes respectives (par exemple évaluation, capitalisation, recherche appliquée, prospective, planification stratégique…). Dans certains cas, il pourra s‘agir par exemple d’une capitalisation à proprement parler menée par plusieurs structures en parallèle, et l’étude collective aura alors la configuration d’une capitalisation « multi acteurs-actrices ».

L’étude collective peut être centrée sur des pratiques, elle peut aussi porter sur des analyses de contextes, des processus, des stratégies ou démarches d’intervention, des méthodes… 

Dans une logique d’ouverture des réflexions par rapport à des sujets novateurs ou stratégiques du développement ou à une entrée territoriale / pays concernant plusieurs acteurs et actrices, dans la mesure du possible et en fonction de l’objet de l’étude, une étude collective :

  • Est mise en œuvre en partenariat avec les acteurs et actrices collectif-ve-s existant-e-s sur le sujet (réseaux, plates-formes, thématiques ou géographiques…).
  • Contribue à développer les liens entre le monde de la recherche et celui des praticien-ne-s du développement.
  • Favorise des démarches pluri acteurs-actrices (c’est-à-dire associant des structures de nature différentes, notamment des ONG et des collectivités territoriales) et Nord/Sud (notamment les partenaires Sud des structures commanditaires de l’étude).
  • Permet une mise en regard entre l’objet de l’étude et les approches théoriques et/ou conceptuelles sur le sujet.
  • Inclue une approche genre.

Un (ou plusieurs) consultant-e-(s) est (sont) mobilisé-e-(s). Le-la consultant-e apporte un regard, des éléments et des analyses extérieurs, favorise la prise de recul et fournit un apport méthodologique et technique. Les équipes pluridisciplinaires de consultant-e-s sont souvent utiles.

Aspects à prendre en compte

En complément des priorités, finalités et modalités générales de l’accompagnement et du cofinancement d’études du F3E, les aspects suivants sont à prendre en compte pour les appuis à la planification participative accompagnés par le F3E :

  • L’étude doit nécessairement être commanditée par plusieurs structures qui s’unissent pour mener cette étude avec l’appui d’un-e consultant-e. L’une d’elle doit jouer le rôle de chef de file. Certaines des structures pourront éventuellement ne pas être membres du F3E, mais la moitié au moins des structures impliquées dans l’étude doivent être membres du F3E, dont le chef de file. De par sa dimension de réseau, le F3E peut jouer un rôle de mise en relation de structures membres sur un sujet d’intérêt commun en vue d’une étude transversale.
  • Ces études visent de nouveaux collectifs d’organisations associées pour leur réalisation :
    • Un collectif / réseau déjà constitué n’est pas éligible en tant que tel sur ces études, mais des membres de ce collectif / réseau qui s’associent pour la réalisation d’une telle étude sur un sujet spécifique commun sont éligibles.
    • Un collectif / réseau déjà constitué, souhaitant mener une telle étude, est éligible s’il s’associe avec d’autres organisations (éventuellement d’autres collectifs / réseaux) pour la réalisation de l’étude.
  • Un-e référent-e interne à chaque structure commanditaire est identifié-e pour suivre l’étude, et participe au comité de pilotage de l’étude.
  • Le cadrage d’une étude collective (objectifs, objets, déroulement envisagé, modalités de réalisation…) est réalisé de façon concertée en concertation entre les structures qui en sont à l’initiative et porteuses, dans les termes de référence notamment. Le F3E peut jouer un rôle de facilitateur dans cette optique.
  • Particulièrement dans le cas d’une étude collective (au regard des autres types d’études proposés par le F3E), les produits de l’étude doivent être partageables et contribuer au bénéfice collectif2. Notamment, la restitution des résultats de l’étude doit être élargie, et ces résultats peuvent donner lieu à une publication.
  • L’étude collective doit tenir compte des approches transversales que sont le genre, la jeunesse et le développement durable.

Bénéfice collectif et valorisation

Nous diffusons les produits issus des études préalables que nous accompagnons, en particulier sur notre site internet.

Nous pouvons aussi être amené-e-s à les valoriser de différentes manières (analyses transversales,
restitutions élargies, ateliers d’échange…), en accord avec les structures concernées, au service du
bénéfice collectif.

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Fiche sur les études collectives
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Pour toute demande d’information, vous pouvez contacter Lilian Pioch, coordinateur des études, influence et partenariat